Des partis politiques et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, section de Sfax ont exprimé « leur totale adhésion aux mouvements de contestation légitimes qui réclament l’emploi, la liberté et la dignité ». Ils appellent à « stopper la politique d’incrimination des mouvements sociaux ».
En effet, « le gouvernement Mechichi a traité ces mouvements par la répression, les arrestations injustes de jeunes manifestants, en portant atteinte aux acquis tels que la liberté d’expression et le droit de manifestation ». C’est ce qu’ils affirment; et ce, dans une déclaration commune.
Ont participé à la réunion des représentants du :
– Courant démocrate;
– Mouvement Echaab;
– Parti des Travailleurs;
– Courant populaire;
– Al-Joumhouri;
– Tunisie en avant;
– Mouvement Baath;
– Parti Ettakatol.
La réunion a été consacrée à « établir un diagnostic de la réalité politique, sociale et économique actuellement en crise, aux plans régional et national, en raison des politiques défaillantes ». « Il s’agit d’un système hostile aux Tunisiens, servant uniquement les intérêts des lobbies et des spéculateurs », lit-on dans la déclaration.
En effet, ces partis politiques ont fait part de leur intention de se mobiliser. L’objectif étant de défendre les manifestants en état d’arrestation. Ainsi que de réclamer leur libération immédiate et d’abandonner toutes les poursuites judiciaires à leur encontre.
Par ailleurs, ils ont estimé que le gouvernement Mechichi et le système au pouvoir sont responsables de la détérioration de la situation sociale dans le pays. Ils appellent la société civile, les organisations sociales et des droits de l’Homme ainsi que les habitants de la région à participer au rassemblement, ce lundi, devant le tribunal de Sfax 2. Et ce, pour réclamer la libération des personnes arrêtées. Pour rappel, plusieurs régions ont enregistré des mouvements sociaux et des protestations sur fond de revendications sociale et économique.
Avec TAP