Le déficit budgétaire s’est aggravé de 91%, durant les 11 premiers mois de l’année 2020. Il s’est situé au niveau de 7,1 milliards de dinars. Et ce contre 3,7 milliards de dinars, à fin novembre 2019. Affirme le rapport de l’Exécution du budget, publié jeudi, par le ministère des Finances.
Plusieurs raisons explique ce déficit budgétaire. En effet, cette aggravation est due à une baisse de l’ensemble des recettes propres de l’Etat. De 6,7%, à environ 26,5 milliards de dinars. Et ce contre une hausse du total des dépenses de 6%, à 40 milliards de dinars.
Par conséquent, les ressources d’emprunt et de trésorerie ont augmenté de 44%. Elles passent de 9,4 milliards de dinars, en novembre 2019, à 13,6 milliards de dinars en novembre 2020. C’est ainsi que les ressources d’emprunt représentent 11 milliards de dinars, dont les emprunts intérieurs représentent 57% (6,3 milliards de dinars) et les emprunts extérieurs, 43% (4,7 milliards de dinars).
A noter que la plus grande part d’emprunts extérieurs est destinée à financer le budget de l’Etat -tirages budgétisés (3,7 milliards de dinars). Et ce contre une petite enveloppe de 0,8 milliards de dinars, consacrée au financement des projets de l’Etat.
Par ailleurs, le rapport de l’exécution du budget fait état aussi de l’augmentation de l’encours de la dette publique de 9%, durant les 11 premiers mois de 2020, pour atteindre 91,7 milliards de dinars.
En effet, le service de la dette publique a augmenté, à son tour, de 15%, à 10,6 milliards de dinars. Idem, pour le remboursement du principal de la dette et des intérêts des dettes, qui se sont accrus respectivement de 16% (à 7,2 milliards de dinars). Et de 13% (à 3,4 milliards de dinars).
Avec TAP