La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) revient sur les derniers événements que la Tunisie a connu ces derniers temps.
Elle annonce via son communiqué comme suit: « Personne n’est au-dessus de la loi y compris les magistrats ».
Elle souligne à cet effet que ni l’exécutif ni les magistrats ne peuvent se prétendre en dehors de la loi et de refuser d’être critiqués. D’ailleurs, elle ajoute « Personne n’a de leçons à recevoir de personne. Et particulièrement pour ceux qui ont eu un passé conduisant à des procès injustes et inéquitables pour les jeunes du bassin minier ».
De ce fait, la Ligue réagit face aux accusations portées par le Procureur général près la cour d’appel de Gafsa contre la section de la LTDH.
Rappelons que la LTDH a dénoncé les agissements du Procureur général près la cour d’appel de Gafsa contre la section de la LTDH.
Il est à noter également que la LTDH avait aussi relevé les dépassements et les violations commises lors des manifestations. D’ailleurs, elle a également dénoncé les descentes policières qui étaient arbitraires sans ordre judiciaire suivi des arrestations abusives sans lieu d’être.
Rappelons qu’il y a deux jours de cela, la Ligue des droits de l’homme a invité le chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim Hichem Mechichi à assumer ses responsabilités dans toute « dérive sécuritaire », appelant aussi le président de la République en tant que président de tous les Tunisiens à protéger la constitution et les libertés.
Aujourd’hui, l’objectif est celui de garantir la liberté pour tous et une justice pour tous d’une manière équitable et par dessus tout dire stop à la répression et à la violence policière qui malgré les dix ans de la révolution, elle persiste et signe. Il s’agit d’une impression de déjà vu. Mais une question taraude tout le monde : Pour quand une police républicaine au service des citoyens ?