Le remaniement ministériel continue de susciter la polémique. Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail, Sami Tahri, a appelé vendredi, les ministres soupçonnés de « corruption et de conflit d’intérêts » à se désister. Et ce jusqu’à ce que la crise politique soit résolue. « C’est tout à leur honneur s’ils renoncent à leur nomination afin de sauver le pays d’une crise grave « . Ajoute-t-il, dans une déclaration à l’Agence TAP.
La situation politique est critique. Et ce compte tenu notamment du refus du Président de la République, Kais Saied, d’accepter ces ministres pour prêter le serment constitutionnel et de signer le décret présidentiel de nomination. Explique-t-il. Pour rappel, le Chef du gouvernement Hichem Mechichi a proposé les ministres en question lors du dernier remaniement ministériel. L’ARP a validé ce remaniement le 26 janvier dernier.
En effet, cette impasse constitutionnelle peut entraver le travail du gouvernement. Lance-t-il. « Des décisions devraient être prises pour le bien public ». A-t-il noté. D’ailleurs, l’UGTT avait demandé au chef du gouvernement, Hichem Mechichi, de reporter le vote sur les nouveaux membres du gouvernement devant les députés de l’ARP. Fait-il savoir. Cependant, Mechichi avait refusé.
Avec TAP