Des universitaires et académiciens ont estimé que la vague de protestation qui s’est étendue à travers le pays est le résultat de la marginalisation socio-économique des jeunes et leur exclusion de la vie politique.
Lors d’un webinaire sur le thème « les mouvements de protestation survenus récemment en Tunisie » organisé par l’association des études sociales FAWASSEL, les participants ont précisé que les jeunes sont victimes d’exclusion multiforme.
« Ces jeunes ont eu recours aux mouvements de protestation pour faire parvenir leur voix aux autorités » ont il affirmé, ajoutant qu’ils ont le droit de manifester et d’exprimer librement leur mécontentement.
« Les politiciens doivent adapter leur langage à celui des jeunes et vulgariser certains concepts tant au niveau du fond que de la forme » a indiqué l’universitaire Rami Barhoumi, relevant la nécessité de donner la parole aux jeunes afin qu’ils participent à la vie publique et proposent des idées nouvelles qui concernent leur avenir.
Les participants ont souligné que les récentes protestations renferment de nouvelles formes d’expressions qui doivent être étudiées et analysées, relevant que les modes de communication des jeunes ont évolué et se sont diversifiés d’une manière inédite en raison de l’usage des réseaux sociaux, l’impact de la famille, de l’école et de la rue.
Il est à noter que d’éminents universitaires ont pris part à ce webinaire, à l’instar de Amel Grami, Rami Barhoumi, Hazem Chikhaoui et Aziz Lahmer.
Avec TAP