L’assassinat de Chokri Belaid a mis fin à un projet de leader pour le pays, capable de l’orienter vers la bonne direction et réaliser les objectifs de la révolution, a déclaré samedi à la TAP, Zied Lakhdhar, secrétaire général du Parti des Patriotes Démocrates Unifié (PPDU). Il s’exprimait lors d’un rassemblement de commémoration sur les lieux de l’assassinat du leader de gauche, Chokri Belaid.
Ainsi, le discours de Belaid entendu et apprécié à sa juste valeur, qu’après son assassinat. C’est ce qu’ a regretté le secrétaire général du PPDU.
Né dans un des quartiers populaires de la capitale, Chokri Belaid s’est, très tôt, imprégné de la pensée révolutionnaire progressiste et démocratique. D’ailleurs, il a manifesté un intérêt pour les projets de résistance. Et ce face à l’injustice, le despotisme et toute forme d’exploitation.
Le parcours de Belaïd
Son parcours universitaire et ses études ont conforté ses convictions. Mais l’expérience de Paris était une étape phare dans son parcours. Ce qui lui a permis de repenser sa conception sur la dimension humaine et démocratique de plusieurs questions.Tout en poussant le PPDU à adopter de nouvelles positions, a indiqué Lakhdhar.
De son ccôté, Belaid suivait de très près les développements à l’échelle internationale. En outre, il avait compris le projet des Frères musulmans qui, selon ses dires, sera utilisé, le moment opportun, pour la concrétisation de l’idée du « moyen Orient élargi » et du « chaos constructif ».
De son côté, Abdelmajid Belaid, frère du martyr, a rappelé que, durant tout son parcours militant, Belaid rêvait d’une Tunisie « multicolore » et pluraliste.
De ce fait, Belaid était prêt de travailler avec toutes les parties qui croient en le caractère civil de l’Etat et avec qui il partage un minimum de points communs.
Par ailleurs, aujourd’hui les forces progressistes et la gauche en général n’ont pas de leader, a-t-il estimé.
Avec TAP