L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) analysera de près le vaccin AstraZeneca-Oxford. Les études se dérouleront au cours du premier semestre 2021.
Ainsi, cette annonce intervient moins de deux semaines après celle de la signature d’un accord d’achat anticipé avec Pfizer/BioNTech. De même qu’un peu plus d’un mois après la validation par l’OMS du premier vaccin anti-COVID-19; au titre de la procédure pour les situations d’urgence. C’est ce qu’indique le communiqué de l’OMS.
En effet, la publication de ces prévisions provisoires concernant la distribution des vaccins, a pour but de fournir aux gouvernements et aux systèmes de santé les informations dont ils ont besoin. Et ce, pour planifier leurs programmes nationaux de vaccination.
Toutefois, l’Afrique du Sud suspendait la vaccination de l’AstraZeneca-Oxford. Et ce, après avoir révélé que son efficacité était « limitée ». La raison en est qu’une étude récente montre que le vaccin d’AstraZeneca empire les symptômes bénins de la variante du virus sud-africain de la Covid-19.
De ce fait, l’Afrique du Sud indiquait que dans les quatre prochaines semaines, elle recourrait aux vaccins Johnson&Johnson et Pfizer.
Sachant que pour le vaccin AstraZeneca-Oxford les choses sont un peu différentes. Puisque ce vaccin offre une protection de 64,1%, correspondant à une dose standard.
En somme, le vaccin AstraZeneca-Oxford ne protégeait pas les volontaires des essais cliniques contre une maladie légère ou modérée causée par la variante de virus. Laquelle est plus contagieuse.
Ces conclusions ont porté un coup dévastateur aux efforts du pays pour lutter contre la pandémie.
Enfin, selon le média NewYork Times, des scientifiques d’Afrique du Sud ont déclaré dimanche qu’un problème similaire existait pour les personnes qui avaient été infectées par des versions antérieures du coronavirus. Car l’immunité qu’ils ont acquise naturellement ne semblait pas les protéger des cas légers ou modérés lorsqu’ils ont été réinfectés par la variante, connue comme B.1.351.