Invitée sur les ondes de Mosaïque fm, Abir Moussi présidente du bloc parlementaire du Parti destourien libre, revient sur le paysage politique et explique les raisons.
Par ailleurs, Abir Moussi est revenue sur le choix du Président de la République de n’inviter que les députés qui lui sont proches, en déclarant: « Nous ne nous attendons pas à ce qu’il nous invite. Il a prouvé une fois de plus il n’a pas joué son rôle fédérateur. Aujourd’hui, il a convié les députés d’Ennahdha. Vu que les sympathisants d’Ennahdha ont voté pour Kaïs Saïed ».
Quant au retrait de confiance à Rached Ghannouchi, Abir Moussi confirme sa position. Elle rappelle que la première motion de défiance remonte au 11 janvier 2020. Et ce après la visite de Ghannouchi à Erdogan.
Et de poursuivre: « J’appelle les députés à signer la pétition. A savoir celle de retirer la confiance de Ghannouchi à s’engager auprès de l’opinion publique. Cela dit, si les députés votent pour Samira Chaouachi pour qu’elle soit la prochaine présidente du Parlement, je ne m’y opposerai pas. D’autant plus, dites moi ce qu’a réalisé le Parlement comme initiative législative si ce n’est que d’adopter des prêts qui vont certes détruire la souveraineté du pays et vont certes endetter les générations futures ».
Par ailleurs, elle met l’accent sur l’importance de déjouer les tentatives des » frères musulmans »et le plan de Rached Ghannouchi. A savoir celui de mettre en œuvre l’agenda des Frères musulmans.
Sur la question du conflit du Sommet de l’Etat, elle a souligné que le chef du gouvernement Hichem Mechichi n’est pas à la hauteur. Tout en soulignant qu’il n’a pas tenu ses promesses quant à la composition d’une équipe de compétences.
Et pour revenir sur les insinuations qui prétendent que le PDL fait preuve de suivisme vis-à-vis du régime de l’ancien président Zine El Abdine Ben Ali, elle a répondu: « Je n’ai jamais promis aux Tunisiens de faire « copie coller » de suivre le même régime que Ben Ali. Pourquoi, les gens restent-ils sur cette image de l’ancien régime? Nous devrions plutôt avancer. Moi, j’appelle à cette révolution de lumière pour faire avancer le pays dans le bon sens. Regardez ce qui ce passe, dix ans se sont écoulés, aucun projet d’investissement n’a été propsé ».