Répondant au 32ème rapport de la Cour des comptes, la Banque centrale de Tunisie ( BCT) a tenu à clarifier un certain nombre de points, dans un communiqué rendu public aujourd’hui 11 février.
La BCT a pointé du doigt des informations qui circulent avançant que “ la BCT est à l’origine d’un manque à gagner pour les caisses de l’Etat d’ un montant de 170 millions de dinars, correspondant à la somme des sanctions non imposées à des institutions financières”. L’autorité bancaire rappelle qu’elle a répondu à cette information ( page 207 du rapport). Cependant, elle tient à avancer d’autres explications pour l’opinion publique. D’ailleurs, elle estime que cette information est le résultat d’une “ interprétation erronée du rapport de la Cour des comptes ”.
La même source estime qu’il s’agit d’un montant approximatif calculé par les experts de la Cour des comptes. C’est une approche autre que celle de la Banque centrale. D’ailleurs, la BCT affirme que l’institution judicaire a calculé cette somme à partir des rapports internes de la BCT.
La BCT explique, également, que le contrôle bancaire se base sur les risques. Son objectif étant d’assurer la stabilité financière et de mettre en place les piliers de la bonne gouvernance. La BCT n’impose pas systématiquement les sanctions aux banques. Lit-on dans le communiqué. Car elle » prend en considération le degré de l’application des institutions financières de ses recommandations”. Pour argumenter ses propos, la BCT indique, également, qu’elle a renforcé les méthodes de contrôle. Ce qui a contribué à la hausse du montant des infractions, à savoir 22 millions de dinars.
Enfin, la BCT a affirmé qu’elle a oeuvré, durant la dernière décennie, à mettre en place un processus de réforme pour le secteur bancaire. Notamment en ce qui concerne sa solidité, sa capacité. “ Des réformes qui ont été citées par plusieurs rapports internationaux”. Ce processus est toujours en cours. Continue la même source. La BCT continue , en parallèle, à oeuvrer pour la réalisation de ses objectifs, à savoir l’alignement aux meilleures normes et pratiques internationales
Source : communiqué