La Cour des comptes a dévoilé que le Fonds de reconversion et de développements des centres miniers(FRDCM) a échoué à atteindre ses objectifs, précisant que 40 % des projets dans lesquels cette structure a contribué au financement, sont bloqués et abandonnés. Et d’ajouter que ce fonds a crée seulement 37% des emplois programmés.
Dans son 32ème rapport, la Cour des comptes a souligné que le fonds n’est pas parvenu à assurer la promotion de ses activités et établir une politique dynamique pour attirer les promoteurs et les encourager à créer des projets dans la région.
« Le FRDCM est dépourvu de normes et de procédures précises fixant les conditions et les étapes de la participation aux projets et se base sur des études irréalistes et exagérées », a en outre relevé le même rapport.
La cour des comptes a indiqué que le fonds n’a pas poursuivi les recommandations formulées dans son 28 éme rapport annuel et n’a pas concrétiser les revendications qui y figurent, estimant que ses activités sont toujours caractérisées par un faible rendement et une mauvaise gestion.
Et de préciser que le fonds n’a pas respecté, dans certains cas, la législation en vigueur lors de la création des entreprises dans lesquelles il a contribué.
Le Fonds de reconversion et de développements des centres miniers (FRDCM) a été créé le 28 novembre 1991, sous forme d’une société anonyme après une opération d’assainissement de la compagnie des phosphates de Gafsa .
Géré sous la supervision du Ministère des Finances, la mission du fonds est de promouvoir les investissements dans les centres miniers dans les gouvernorats de Gafsa et du Kef, et ce, en offrant l’autofinancement des entreprises.
Avec TAP