« L’Etat tunisien n’a aucune intention d’augmenter la part de ses participations dans le secteur bancaire ». Ainsi indique ce lundi le ministre de l’Economie, des Finances et de l’appui à l’investissement, Ali Kooli. Il s’exprimait lors d’une séance plénière tenue à l’ARP.
Une proposition à l’Etat tunisien de céder ses participations dans la BTK existe, affirme encore Ali Kooli. Cette question est en cours d’examen, fait-il savoir. A cet égard, il répondait à la question du député Iyadh Elloumi. Sachant que le capital de la BTK se répartit entre la BPCE-International (60%), l’Etat tunisien (20%) et l’Etat koweïtien (20%).
La priorité pour l’Etat est de préserver les postes d’emploi et de soutenir l’économie tunisienne, souligne le ministre. D’ailleurs, les expériences de privatisation menées jusque-là ont fait preuve d’efficacité, estime-t-il.
Puis, il répondait à une autre question de la député Mounira Ayari, concernant l’impact de l’entrée en production du gisement Nawara. Lequel est détenu équitablement par ETAP et OMV, sur la compensation des hydrocarbures et le budget de l’Etat. Le ministre a rappelé que « l’entrée en production de ce gisement a accusé un retard et n’a eu lieu que vers la fin de l’année 2019. L’année 2020 était une phase d’expérimentation; et ce n’est que vers la fin de 2020 que la production effective a démarré. »
Et d’ajouter: « On ne peut toujours pas estimer l’impact de ce gisement sur le budget de l’Etat pour 2021. D’autant plus que nous pensons qu’il ne pourrait atteindre, en 2021, que 40 à 50% de ses capacités préliminaires initiales ». Toutefois, même avec des capacités en deçà des hypothèses de départ, ce champ aura un grand apport sur les ressources propres de l’Etat, confirme-t-il.
Au final, le gisement Nawara détenu équitablement par ETAP et OMV est un gisement de gaz et condensat. ll est situé au sud tunisien dans le bassin de Ghadamès, à environ 50 km au Sud-ouest des installations de production de Hammouda et Oued Zar.
Avec TAP