Des agents et cadres contractuels dans le cadre de projets de recherche scientifique à l’Institut Pasteur de Tunis, ont organisé lundi un rassemblement de protestation au siège de l’institut. Au cours duquel ils ont annoncé leur entrée en grève ouverte. L’objectif étant de réclamer la régularisation de leur situation professionnelle. La plupart d’entre eux travaillant dans le cadre de contrats de travail «fragiles» depuis plus de 10 ans.
Le mouvement concerne environ 70 agents, des administrateurs et des techniciens qui travaillent à l’Institut Pasteur. Ils dénoncent le flou autour de leur statut professionnel. D’autant plus que leurs contrats s’achèveront bientôt avec la fin des projets de recherche que d’autres structures de recherche financent. Affirment la même source.
L’Institut Pasteur répond à ses besoins en termes d’agents, de techniciens et d’administrateurs dans le cadre de ces projets en concluant des contrats de travail, que Mouhammad Ali Salhi, technicien contractuel à l’Institut Pasteur depuis 2011, a jugé « fragiles et ne garantissent pas les droits professionnels minimaux en matière de soins de santé, de couverture sociale, etc. »
De son côté, la contractuelle à la direction financière de l’Institut Pasteur, Basma Gharbi, a fait savoir dans une déclaration à l’agence TAP qu’elle travaille à l’Institut depuis 2013, sans que son statut professionnel ne soit réglé, confirmant que les activités au service d’acquisition seront suspendus à 90% après l’entrée en grève ouverte.
Avec TAP