Des représentants de partis politiques « progressistes », d’associations et d’organisations ont présenté, mercredi, lors de leur participation, leur vision sur les réformes à adopter pour sortir le pays de la crise actuelle. Et ce, dans le cadre du congrès national du salut. C’est le collectif Soumoud qui a lancé cette initiative.
La vision générale du Congrès national populaire de Salut diffère de celle des partis politiques ayant un programme à appliquer. Ainsi affirme le coordinateur général du collectif, Houssem El Hammi.
En effet, « il s’agit d’un espace regroupant toutes les composantes de la société civile (partis politiques, organisations, associations). L’objectif étant de présenter leurs suggestions au sujet des questions principales qui concernent les Tunisiens. Et mettre tout en œuvre pour trouver des consensus et les faire appliquer par les pouvoirs législatif et exécutif ». C’est ce qu’il a encore expliqué.,
De ce fait, il a ajouté que le congrès se veut un espace pour l’interaction des forces démocratiques. Et ce, afin d’identifier des solutions pour sortir de la crise politique, économique et sociale. D’ailleurs, « le congrès est une occasion, pour les partis et les associations qui œuvrent depuis une certaine période, de mettre en place des programmes de réforme. L’objectif étant de mettre en application leur vision dans le cadre d’un consensus »; poursuit-il.
La formation de commissions nationales dans les régions est toujours en cours
D’ailleurs, les différentes étapes de préparation du Congrès national populaire de salut (prévu entre juin et juillet prochains) ont été imaginées. Et ce, à l’issue de l’organisation des congrès locaux et régionaux; par le biais d’ateliers organisés en collaboration avec des experts dans les différents domaines.
Selon le coordinateur général de Soumoud, la formation de commissions nationales dans les régions est toujours en cours. Et ce, à partir de ce mercredi et jusqu’à la tenue du congrès national l’été prochain.
Le passage d’un front qui présente des propositions pratiques à un front politique capable de faire l’équilibre sur la scène politique et participer aux prochaines échéances électorales va dépendre de la capacité des politiques à s’unir. C’est ce qui ressort également de ses propos.
Pour sa part, Amine Mahfoudh, professeur en droit constitutionnel, qui a assisté à la séance constitutive, a estimé que ce congrès est l’occasion de faire participer toutes les parties « susceptibles d’apporter le plus » et de « proposer des solutions à la crise actuelle ». Par ailleurs, il appelle plusieurs représentants des partis politiques participant à cette séance à accélérer l’organisation du congrès national populaire de Salut vu la situation actuelle du pays.
Plusieurs personnalités politiques
En outre, ont participé à cette séance constitutive du congrès plusieurs figures politiques; à l’instar de :
– Mohamed Bennour;
– Néji Jalloul;
– Mohamed Kilani;
– Abid Briki;
– Said Aidi;
– Sahbi Ben Fradj;
– Et Mohsen Marzouk.
De même, des députés ont , également, participé à l’événement tels que Zouhaier Maghzaoui et Adnene Hajji. Par ailleurs, des personnalités nationales comme Chawki Tabib et Fadhel Mahfoudh, des figures syndicales et des représentants de plusieurs associations assistaient également à cette séance.
Avec TAP