L’Institut National de la Statistique (INS) a publié, le 18 février 2021, une étude intitulée « Impact de la crise COVID-19 sur le secteur privé« . C’est la 3ème phase d’un partenariat IFC/INS.
L’INS a réalisé cette enquête en collaboration avec la Société Financière Internationale (IFC). L’enquête s’est déroulée par téléphone auprès de 2 500 entreprises représentatives du secteur privé formel. Cette phase s’est déroulée en décembre 2020. Elle a été précédée d’une deuxième phase en septembre et octobre. La première phase quant à elle a eu lieu en mai et juin.
La crise
Selon l’INS, l’enquête rapporte que 25,9% des entreprises ont procédé à des licenciements. 11,6% des entreprises ont accordé des congés payés et 9,8% des congés sans salaire.
Par ailleurs, les entreprises du secteur privé ont dû effectuer des ajustements plus importants en matière d’emplois.
Ainsi, 44,7% des entreprises ont affirmé avoir procédé à des ajustements liés à l’emploi en avril. Ce taux est de 39% pour le mois de juillet. Par conséquent, seulement 37,1% des entreprises ne se sont pas trouvés dans l’obligation de procéder aux mêmes ajustements.
Enfin, 15,7% des entreprises ont eu recours à des réductions salariales. L’enquête rapporte que 30,5% autres entreprises ont procédé à la réduction du nombre d’heures travaillées. En ce qui concerne le recrutement, seulement 5,3% des entreprises ont procédé à la chose.
L’alternative
Le rapport de l’INS a précisé que les entreprises ont eu recours aux solutions digitales afin de faire face à la crise sanitaire.
L’enquête précise que 12,7% des entreprises ont accru leur présence en ligne au quatrième trimestre de 2021. Ce taux était seulement de 9,3% pour le troisième trimestre de la même année.
Les entreprises ont expliqué que la digitalisation avait pour but de faciliter le télétravail et l’accomplissement des tâches administratives. Ainsi, l’utilisation des nouvelles technologies a progressé de manière notable dans les secteurs de la vente, du marketing et des moyens de paiement.