L’organisation non-gouvernementale Al-Bawsala a demandé jeudi au président du Parlement de clarifier les dates d’entrée en vigueur et de fin des dispositions dérogatoires pour le travail de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Le Parlement avait approuvé à la majorité des présents la prolongation des dispositions dérogatoires. Et ce, lors de la réunion de la cellule de crise, en date du 15 février courant. Alors que le bureau de l’ARP réuni le 18 février n’avait pas statué sur la question. Al-Bawsala rappelle, dans une correspondance adressée au président du Parlement, que les dispositions dérogatoires « affectent le droit des citoyennes et citoyens d’accéder à l’information. Et le droit des journalistes et des représentants de la société civile d’accéder à l’Assemblée ». Ce qui « touche au principe de transparence », souligne-t-elle.
Elle relève qu’au cours de la période allant du 19 janvier au 19 février, l’Arp n’a pas diffusé 20 séances de travail sur les 56 tenues . Outre trois séances non-annoncées.
Elle invite dans ce sens le bureau de l’Assemblée à veiller à la transparence. Et à informer préalablement de ses décisions relatives au travail, selon les dispositions dérogatoires imposées par la pandémie du coronavirus.
Par ailleurs, notons que le 19 janvier 2021, le Parlement avait approuvé en plénière l’adoption des mesures dérogatoires. Détails du vote : 148 voix pour, 1 voix contre et une abstention.
En effet, les mesures dérogatoires sont applicables un mois et renouvelable deux fois sur décision du bureau de l’Assemblée. Et ce après approbation de la cellule de crise à la majorité des deux tiers.
Avec TAP