D’anciens étudiants fichés par la police, membres de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), se sont réunis à la Kasbah devant le siège de la présidence du gouvernement. Et ce, pour revendiquer la reprise du dialogue avec le chef du gouvernement. Ils ont appelé à assurer un règlement de leurs dossiers. Parmi eux se trouvent des diplômés universitaires, « sanctionnés » en raison de leurs activités syndicales et politiques sous le régime de Ben Ali.
Les revendications scandées par des dizaines d’anciens étudiants portent sur l’emploi. Et ce, afin de leur permettre d’exercer leurs droits administratifs et d’extraire les documents administratifs requis; tels que les cartes d’identité et les passeports. De même que de mettre un terme à la classification sécuritaire de leurs dossiers.
Les manifestants ont notamment revendiqué leur droit au recrutement dans la fonction publique et dans le secteur privé. Ainsi qu’un appui pour la création de leurs propres projets, selon un des manifestants.
Les travaux du Comité national de négociations dirigé par l’Union générale tunisienne du travail ont témoigné d’une suspension d’environ quatre mois. Après avoir pu, en accord avec le gouvernement, employer deux groupes de personnes fichées, soit environ 700 personnes. C’est ce qu’a indiqué Faicel Alimi, un des manifestants.
En effet, les estimations portent le nombre de personnes fichées à un total d’environ 1 128. Néanmoins, les défenseurs de ce dossier contestent ce chiffre. Ils affirment qu’un certain nombre de personnes demande aux autorités tunisiennes de les inclure dans cette liste.
Avec TAP