Une marche du parti des Travailleurs est organisée, samedi après-midi, au centre ville de Tunis. Elle est conduite par son secrétaire général Hamma Hammami
Cette marche du parti des Travailleurs a pour objectif de « dénoncer le système au pouvoir ». Tout comme il a exprimé son « opposition au Mouvement Ennahdha », parti majoritaire au Parlement, qu’il accuse d’être « responsable de la crise politique, économique, sociale et morale dans le pays ».
La marche des partis des Travailleurs a démarré de la Place Bab El Khadhra. Et ce en passant par la place de la République pour arriver à l’Avenue Habib Bourguiba, où environ 200 personnes ses sont rassemblées place Ibn Khaldoun, escortées par les forces de l’ordre pour prévenir toutes tensions entre groupes de manifestants; une autre manifestation étant organisée par Ennahdha à Avenue Mohamed V, près de la Place du 14 janvier.
Ont participé à la marche du Parti des Travailleurs deux organisations rattachées au parti : l‘Union de la jeunesse communiste de Tunisie et « Moussawat » (égalité, branche féminine), outre l’Union des forces de la jeunesse de gauche, une organisation proche du parti, a constaté la correspondante de l’agence TAP.
Dans une déclaration à la presse avant le départ de la marche, Hamma Hammami a indiqué que « cette initiative a eu lieu en coordination avec d’autres forces qui n’avaient pas réagi positivement à notre appel à manifester ».
« Les Tunisiens doivent entendre une autre voix autre que celle du mouvement Ennahdha, qui est depuis 10 ans au pouvoir et se présente comme une victime, alors qu’il est le seul responsable de la crise que connait le pays à tous les niveaux », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : » Nous sommes aujourd’hui dans la rue pour dire assez à ces agissements qui jouent avec les intérêts du pays et du peuple, et pour dire aux Tunisiennes et aux Tunisiens d’assumer leurs responsabilités quand les gouvernants refusent de résoudre la crise ».
Le Parti des Travailleurs veut « rassembler les forces progressistes » qui sont « une réalité dans le pays », a-t-il insisté.
Avec TAP