L’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins mènera les 1er et 2 mars 2021 une grève générale nationale. Elle touchera toutes les activités médicales, à l’exception des activités urgentes. Et ce pour protester contre le non respect de ce qui avait été convenu, lors de la réunion du 23 décembre 2020.
Le président de l’organisation, Jed Henchiri a indiqué dimanche que les affiliés de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, à savoir les médecins résidents et internes et les étudiants en médecine, observeront une grève lundi et mardi. En effet, c’est un appel à la présidence du gouvernement, à satisfaire un certain nombre de revendications, dont celles approuvées lors de la réunion du 23 décembre 2020 tenue sous la Présidence du chef du gouvernement, Hichem Mechichi.
Il a aussi indiqué que la chose la plus importante qui avait été convenue lors de cette réunion, était la création d’une commission nationale pour la réforme du système de santé publique. Celle-ci inclurait toutes les parties intervenantes.
Henchiri a, en outre, appelé à la publication du décret gouvernemental portant création de cet organisme national.
Henchiri a aussi demandé à ce que l’hôpital de Kasserine porte le nom du martyr, Badreddine Aloui , originaire de ce gouvernortat. Pour rappel, ce jeune médecin est décédé des suites d’une chute dans un ascenseur en panne, à l’hôpital de Jendouba.
Une marche nationale
Et d’ajouter, « l’organisation appelle également, à la vaccination de tous les jeunes médecins contre la Covid 19, y compris les étudiants en médecine. Ceci concerne aussi ceux sont en stage dans les établissements de santé, d’autant plus qu’ils ont été privés auparavant des vaccins contre la grippe saisonnière. Il est inconcevable, d’exclure cette catégorie de médecins. Ils sont est en première ligne dans la lutte contre la Covid 19 ».
Henchiri a dénoncé le non règlement de la situation financière de tous les médecins qui ont travaillé dans la lutte contre l’épidémie. Et ce que ce soit durant leur service ou par le biais de contrats anti-pandémie.
En ce qui concerne la grève générale, Henchiri a expliqué que, durant le premier jour, toutes la formation et les examens des étudiants en médecine seront arrêtés. Toutes les activités hospitalières et académiques seront également suspendues. Le mardi 2 mars, les jeunes prévoit l’organisation d’une marche nationale en direction du ministère de la Santé.
Au final, Henchiri a menacé d’escalade. Et ce en cas de la non satisfaction des revendications des grévistes.
Avec TAP