Les syndicats du secteur de la santé relevant de l’UGTT expriment, ce lundi, leur soutien plein et entier aux mouvements de protestation que l’Association tunisienne des jeunes médecins observe les 1er et 2 mars.
Les syndicats dénoncent « l’absence de sérieux. Et ce, dans le traitement des revendications légitimes du secteur de la santé publique de la part du gouvernement ».
En effet, les syndicats du secteur de la santé relevant de l’Union générale tunisienne du travail réitèrent aussi leur appel. Et ce, en faveur de l’octroi de réparations matérielle et morale à la famille du médecin interne, Badreddine Aloui. Pour rappel, ce jeune médecin décédait, en décembre 2020, suite à une chute fatale dans la cage d’un ascenseur, à l’hôpital régional de Jendouba. C’est ce qui ressort d’un communiqué publié aujourd’hui.
En outre, ils appellent à la création de la haute instance de sauvetage du secteur de la santé publique. En effet, ils estiment que le gouvernement est « entièrement responsable de la détérioration de la situation du secteur ». Et ce, « en raison du non respect de ses engagements et des accords convenus; à la suite de la journée de colère organisée en décembre dernier après le drame survenu à l’hôpital de Jendouba ».
Des mesures d’escalade seraient prises si…
Par ailleurs, les syndicats soulignent le droit de tous les professionnels de la santé à la vaccination contre la Covid-19. En particulier les travailleurs de première ligne. Et d’ajouter que des mesures d’escalade seraient prises si les jeunes médecins, cadres médicaux, paramédicaux, ouvriers ou personnel administratif étaient exclus de l’opération de vaccination.
Ainsi, rappelons que l’Organisation tunisienne des jeunes médecins observe les 1er et 2 mars 2021 une grève générale nationale. Celle-ci touchera toutes les activités médicales; à l’exception des activités urgentes. Et ce, pour protester contre le non respect de ce qui a été convenu, lors de la réunion du 23 décembre 2020.
Avec TAP