La Commission de la réforme administrative, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et le contrôle de la gestion des deniers publics au Parlement a décidé l’envoi d’une correspondance officielle au président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC). L’objectif étant de demander un rapport écrit sur les soupçons de corruption et de conflits d’intérêts qui pèsent sur des ministres concernés par le dernier remaniement ministériel.
La Commission demande également au président de l’INLUCC des éclaircissements sur les éventuelles implications juridiques de ces dossiers « s’ils existent ». Indique un communiqué du Parlement publié mardi. Cette décision fait suite à l’audition, lundi, du président de la Cour des comptes au sujet de son dernier rapport.
En effet, le Chef du gouvernement Hichem Mechichi avait procédé, le 16 janvier 2021, à un remaniement ministériel. Le remaniement en question touche onze portefeuilles. L’Assemblée des représentants du peuple a approuvé le remaniement le mardi 26 janvier.
En outre, le président de la République Kaïs Saïed a refusé la prestation de serment de certains nouveaux ministres. Sur lesquels « pèsent des soupçons de corruption et de conflits d’intérêt ». Il relève également « plusieurs irrégularités et violations de la Constitution ».
Consultés par le Chef du gouvernement, le Tribunal Administratif et l’Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi se sont déclarés incompétents sur ce dossier.
Avec TAP