La femme qui travaille dans le secteur de la santé et dans le secteur privé représente la catégorie la plus sinistrée en temps de la Covid-19. A indiqué Mahjouba Chartaoui, membre de la fédération de la fonction publique à la confédération générale des travailleurs tunisiens (CGTT).
La femme dans le secteur public a bénéficié de mesures l’aidant de se protéger de covid-19 notamment lors de la période de confinement. Précise-t-elle lors d’une conférence organisée samedi portant sur la femme en période de coronavirus.
Dans le secteur de la santé, la femme a été touchée sur le plan psychologique après un engagement durant la période de propagation de la pandémie. Et ce sans bénéficier de congés annuels depuis l’enregistrement du 1er cas de contamination en mars 2020. A rappelé la responsable. En effet, la pandémie a affecté les femmes qui travaillent dans le secteur privé. Notamment le travail précaire. Etant donné le manque de connaissance pour e protéger. Précise-t-elle.
Elle a à ce propos proposé la présentation des avantages au profit des fonctionnaires dans le secteur de la santé. Et de conclure des contrats de travail avec les chômeurs dans différentes disciplines du secteur de la santé. Et ce afin d’aider les professionnels de la santé et d’alléger les difficultés rencontrées dans le travail quotidiennement.
S’agissant du secteur privé et le travail précaire, Chartaoui a signalé l’importance d’un encadrement sur les plans économique, social et psychologique. L’objectif étant d’alléger les répercussions de la pandémie et sensibiliser aux mesures de prévention contre le coronavirus.
Avec TAP