Dans l’affaire des déchets italiens, le grand scandale que la Tunisie a connu, y a-t-il du nouveau? Une chose est sûre, c’est que cette affaire a fait couler beaucoup d’encre. D’ailleurs, comment le gouvernement va-t-il procéder? Autrement dit, quand compte-t-réexpédier ces déchets comme il l’a promis? Ou encore va-t-il encore recourir à la politique de l’autruche? A savoir ne rien faire…
Cela fait plus de cinq mois que l’affaire demeure en stand by. Alors que le dernier délai pour la réexpédition des déchets italiens vers leur pays d’origine est fixé au 24 mars prochain. C’est ce qu’a souligné Kamel Edoukh, le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, à l’ARP.
Il a précisé que les autorités tunisiennes sont en train de coordonner avec les autorités italiennes. Tout en ajoutant que la société exportatrice de ces déchets fait l’objet d’une procédure judiciaire en Italie.
Cela dit, on se demande pourquoi il y a eu autant de retard dans la réexpédition de ces déchets. M. Edoukh souligne à cet effet que la société italienne a fait appel contre le jugement prononcé à son encontre. Et dont le verdict lui imposait de récupérer les conteneurs de déchets.
Appliquer la loi strictement
En somme, il n’y a pas trente six solutions pour agir. Il suffit d’appliquer strictement la loi pour combattre la corruption. Et mettre un terme à la culture de l’impunité qui gangrène le pays, notamment depuis le 14 janvier 2011. Plus encore, il faut rappeler que « la Tunisie n’est pas une poubelle à ciel ouvert de l’Italie pour transférer ses déchets ».
Rappelons que 23 personnes présumées être impliquées dans le scandale des déchets d’Italie sont arrêtées. Tandis que 12 ont été placées en garde à vue.
Pour rappel, le principal suspect dans cette affaire est le propriétaire de la société importatrice SOREPLAST entre autres. Ce dernier est en délit de fuite depuis l’éclatement du scandale. Il est à noter qu’un avis de recherche avait été émis à son encontre en date du 17 novembre 2020.
Alors que les infrastructures tunisiennes ne permettent pas au pays de surmonter ses propres besoins. Et d’après le récent rapport de la Banque Mondiale, seuls 61% des déchets de la capitale sont collectés.