La levée du sit-in des partisans du Parti destourien libre (PDL) observé devant le siège de la section de l’Union des Ulémas Musulmans à Tunis est une question
« purement judiciaire ». C’est ce qu’a souligné mercredi le chef du gouvernement Hichem Mechichi.
« Seul le ministère public est habilité à organiser l’application de la loi en temps de couvre-feu et d’état d’urgence », a-t-il ajouté dans une déclaration aux médias. En effet, Hichem Mechichi s’exprimait à l’Ariana. Et ce, en marge d’une opération blanche de vaccination contre le coronavirus.
Pour le chef du gouvernement, les accusations portées contre son cabinet, n’ont pas vraiment de sens. Et ce, dans la mesure où toute intervention doit être opérée dans le cadre de la loi. D’ailleurs, il rappelle que » la loi qui s’applique à tous, sans exception ».
Le chef du gouvernement réagit aux informations relayées par des médias et sites électroniques, selon lesquelles, les forces de l’ordre auraient recouru à la force pour lever le sit-in du PDL, devant le siège de la section de l’Union des Ulémas Musulmans à Tunis.
Pendant ce temps-là, la présidente du Parti destourien libre Abir Moussi publie une vidéo sur les réseaux sociaux montrant des policiers en train de tirer des gaz lacrymogènes pour disperser des sit-inneurs.
À travers ce mouvement de protestation, le PDL demande l’application de l’article 45 du décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011, portant organisation des associations. Il réclame, également, la dissolution de la section de l’Union des Ulémas Musulmans à Tunis.
Avec TAP