Pour le moment aucune source officielle n’a confirmé ou démenti les informations qui circulent concernant la « fuite de Sami Fehri vers l’Algérie ». À l’heure de l’écriture de ces lignes aucune source officielle n’a communiqué une information précise au sujet de la prétendue fuite.
En effet, les informations sur la « fuite de Sami Fehri » ont commencé à circuler après sa condamnation à huit ans de prison ferme avec exécution immédiate. La dernière information confirmée est que » les arrangements et les procédures d’arrestation de l’accusé avaient été entamés. Et ce, conformément à la décision rendue à son encontre ». Il s’agit d’une information communiquée par le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis Mohsen Daly, hier 11 mars.
La rédaction de l’Économiste Maghrébin a essayé de contacter Mohsen Daly. Mais en vain. Et ce, pour s’informer au sujet du « mandat de recherche et la fuite de l’accusé ». D’ailleurs, d’autres sources avancent que Sami Fehri est le sujet d’un mandat de recherche.
La radio privée Mosaïque fm avance que le Tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat de recherche à l’encontre de Sami Fehri. Mosaïque FM s’est basée sur « une source bien informée ».
La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière a condamné à huit ans de prison pour Sami Fehri, le directeur de la chaîne El Hiwar Ettounsi, ainsi que dix ans pour Belhassen Trabelsi, l’ex-gendre de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, le 9 mars courant. Rappelons que les deux personnes devront payer une amende de 40 MDT. Et ce, dans le cadre de l’affaire des contrats de publicité signés entre Cactus Prod et la télévision nationale.
Affaire à suivre