Le secrétaire général de L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a affirmé, dimanche à Kerkennah, que la centrale syndicale dispose d’un plan alternatif « pour remettre les pendules à l’heure en faveur des orientations nationales ».
Noureddine Taboubi qui présidait une cérémonie à l’occasion de la commémoration du 22e anniversaire du décès du militant syndicaliste et nationaliste, Habib Achour, a déclaré à la presse qu’il dévoilera ce plan après concertation avec les structures de l’Union et suite à la non prise au sérieux par la présidence de la République de l’initiative proposée par la centrale syndicale en faveur de l’organisation d’un dialogue national pour faire sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve.
Noureddine Taboubi a ajouté que l’UGTT « ne jouera pas le rôle de spectateur face à la grave situation qui menace le pays en raison des clivages entre les politiciens qui n’ont pas la notion d’État ni la responsabilité de ses hommes. « , a-t-il dit.
En ce qui concerne les négociations sociales, le secrétaire général de l’UGTT a déclaré qu’elles vont reprendre, prochainement, dans le secteur privé, le secteur public et la fonction publique.
L’UGTT restera, a-t-il dit, une force de suggestion et continuera d’agir avec la même détermination et le même sens de patriotisme que ses fondateurs et leaders tout en demeurant attachée à la culture démocratique et au respect des institutions de l’Etat.
Noureddine Taboubi a également procédé à l’inauguration d’une exposition documentaire retraçant le parcours du défunt.
Accompagné de plusieurs syndicalistes, le secrétaire général de l’UGTT a, ensuite, visité le cimetière d’El Abbassia, à Kerkennah, où il a récité la Fatiha à la mémoire de Farhat Hached.
Avec TAP