Le 14 mars 2021, les gouvernements néerlandais et irlandais ont décidé de suspendre l’utilisation du vaccin mis au point par le laboratoire AstraZeneca.
Cette décision résulte de l’apparition d’un ensemble d’effets secondaires rapportés au Danemark et en Norvège. En effet, on a signalé quatre cas de caillots sanguins chez des adultes vaccinés en Norvège. Des allergies sévères font également partie des effets secondaires possibles du vaccin AstraZeneca. Des personnes vaccinées au Royaume-Uni ont souffert de ce type de réactions.
A noter que l’Autriche, la Norvège, le Danemark, l’Islande et la Bulgarie ont également arrêté l’utilisation du vaccin AstraZeneca.
De son côté, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a examiné 41 cas d’anaphylaxie. Ces cas ont été détecté auprès des cinq millions de personnes vaccinées au Royaume-Uni. L’EMA a estimé qu’un lien avec le vaccin était probable.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), quant à elle, assurait qu’il n’y a « pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin. L’OMS, a nié l’existence d’un lien de causalité entre le vaccin et les cas de thrombose évoqués.
Par ailleurs, les experts de l’OMS devraient publier en milieu de semaine un rapport sur les origines de la pandémie de Covid-19. Le rapport résulte d’une collaboration entre l’équipe déployée par l’Organisation Mondiale de la Santé et des experts chinois.
Rappelons que le ministre tunisien de la Santé publique, Faouzi Mehdi, avait déclaré qu’aucune objection n’a été émise contre l’acquisition du vaccin AstraZeneca. Il a également estimé que la décision de suspendre son utilisation par certains pays représente une approche préventive et non pas une interdiction.