Des enfants parlementaires ont observé, à l’ouverture, lundi, de la deuxième session du Parlement de l’enfant un rassemblement protestataire. Et ce pour dénoncer « la marginalisation de leur rôle ».
En effet, les enfants parlementaires ont exprimé leur colère face au faible nombre de séances parlementaires. L’absence de séances d’audition avec les ministres a affaibli le rôle du Parlement de l’enfant. Estime-t-il. Et ce lors d’une séance du Parlement de l’enfant tenue au siège bâtiment annexe de l’assemblée des Représentants du Peuple en présence de la ministre de la femme, de la famille et des séniors.
Les manifestants ont appelé à augmenter le nombre de séances parlementaires et d’audition avec des membres du gouvernement. L’objectif étant de débattre des problèmes de l’enfance. La ministre de la femme, Imen Zahoueni Houimel a exprimé sa compréhension de la protestation des jeunes parlementaires. La crise sanitaire est à l’origine de la baisse des activités du Parlement de l’enfant au cours de l’année écoulée. Note-t-elle.
Par ailleurs, elle a souligné l’importance de cette institution pour éduquer les enfants aux valeurs de la démocratie et de la participation politique. Pour sa part, la vice-présidente du Parlement, Samira Chaouachi a souligné l’importance de la participation des enfants aux débats sur les questions nationales et les affaires publiques, soulignant la nécessité de placer les questions relatives aux enfants parmi les priorités nationales.
Il est à noter que le Parlement de l’enfant a été créé en 2002 . En effet, il compte 120 enfants représentant tous les collèges du pays. Cette institution comprend 5 commissions parlementaires. Elles sont chargées de la protection de l’enfance, de la santé, de l’environnement, de l’éducation, de la culture, des médias, de la législation et des droits. Ainsi que de la participation aux affaires publiques. Par ailleurs, les enfants parlementaires participent à des sessions de formation et élaborent des documents sur le secteur de l’enfance pour les soumettre aux autorités.
Avec TAP