Le bloc parlementaire du parti Qalb Tounes se dit « choqué des agissements des députés de la Coalition El Karama à l’aéroport Tunis Carthage ». Et ce, en raison de leur agression à l’encontre des agents de sécurité de l’aéroport, mais aussi pour les avoir menacés tout en outrepassant les institutions de l’État.
Ainsi, selon le communiqué du parti Qalb Tounes, les députés d’Al Karama ont violé la loi. De ce fait, le parti a « condamné fermement ces comportements scandaleux ». Tout en soulignant que « cet incident a nui à l’image de l’État et de ses institutions ».
Par ailleurs, les députés de Qalb Tounes ont exprimé également leur soutien absolu à l’appareil de sécurité ainsi que les forces de sécurité.
Il en va de même quant à l’opinion publique qui, elle aussi, a exprimé son dévouement au service de la nation et au maintien de la sécurité publique, et affirmant que l’institution sécuritaire est une ligne rouge.
Le communiqué de Qalb Tounes souligne aussi l’importance de faire appel à toutes les forces vives, y compris les acteurs politiques et sociaux, à travailler ensemble afin de limiter les tiraillements politiques qui prévaut dans la sphère publique et faire en sorte de primer l’intérêt public. Et notamment, car la situation économique et sociale est alarmante et qu’il y a urgence de réagir.
Rappelons qu’au début de soirée du lundi 15 mars, Seifeddine Makhlouf, président du bloc parlementaire Coalition Al Karama a provoqué un scandale à l’aéroport Tunis Carthage qui s’est mobilisé. Et ce, dans le but d’aider une femme tunisienne de prendre l’avion. Alors qu’elle est interdite de voyage étant donné qu’elle est fichée S17.
La définition des fiches S
Il faut rappeler que les fiches S comprennent les personnes potentiellement menaçantes pour la sûreté de l’État.
La fiche « S » est un terme générique puisque pour certaines catégories, il ne s’agit que de surveillance. D’ailleurs, c’est le service de renseignement qui produit les fiches « S ». Or l’émission d’une telle fiche n’est pas possible. Et ce, qu’à l’issue des informations de coordination en provenance d’autres pays. Cela s’inscrit dans les collaborations internationales, où la personne visée se trouve sur le territoire tunisien ou qu’elle était dans un autre pays.