Le secrétaire général du syndicat de la police des frontières de l’aéroport Tunis-Carthage, Anis Ouertani, a fustigé la réaction des députés du bloc parlementaire Al Karama. Et ce par rapport à l’interdiction de voyage de la femme fichée S17.
« Ce qui s’est passé à l’aéroport est une violation grave ». Pour lui, « l’intrusion dans une zone interdite de l’enceinte de l’aéroport annonce l’effondrement de l’Etat ». S’indigne le secrétaire général du syndicat de la police des frontières.
Des agents de la police des frontières et de la douane à l’aéroport ont fait l’objet de provocation de la part des députés d’Al-karama. D’ailleurs, Seifeddine Makhlouf les a « menacé de révocation ». Précise-t-il.
Plusieurs personnalités et partis politiques ont condamné, lundi soir, dans des déclarations et publications sur les réseaux sociaux, les agissements d’un certain nombre de députés du bloc parlementaire conduit par leur président Seifeddine Makhlouf, lundi soir, à l’aéroport Tunis-Carthage.
« Ces derniers ont provoqué des agents de la police des frontières et de la douane et les ont agressé verbalement. Ils voulaient forcer le passage aux frontières d’une femme fichée S17 » (fichage sécuritaire). Déclare Anis Ouertani.
Face au refus de la police des frontières que cette voyageuse fichée S17 quitte le territoire, des altercations ont éclaté entre les députés d’Al-karama et des agents de la police des frontières. Cela a conduit à un rassemblement d’un certain nombre d’entre eux à l’appel de leur syndicat. Et ce afin d’évacuer les députés en question. A-t-il précisé aux médias.
Avec TAP