Mercredi 17 mars 2021 se tenait une conférence sur l’attractivité du marché africain pour l’investissement japonais. La conférence s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la huitième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8). Celle-ci se tiendra en Tunisie durant la deuxième moitié de l’année 2022.
La conférence qui se déroulait mercredi était organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie tuniso-Japonaise (CCITJ). Elle a également permis la signature d’une convention entre cette dernière et l’UTICA.
L’UTICA s’engage, à travers cet accord, à soutenir et appuyer la CCITJ dans la phase préparatoire de la TICAD 8. Il permettra également aux secteurs et industries affiliés à l’UTICA de participer à la conférence de 2022.
A ce sujet, le vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi a souligné la puissance de la culture industrielle tunisienne dans divers domaines tels que le textile, l’agroalimentaire, la plasturgie…
Hichem Elloumi a considéré que la Tunisie a besoin de projets structurants. « Le Japon représente une puissance économique capable de mettre en place des projets structurants », a-t-il ajouté.
Ainsi, la Tunisie peut jouer le rôle de plateforme d’industrie et de valeur ajoutée en Afrique, mais aussi en Méditerrané. Une collaboration tuniso-japonaise permettrait au pays de profiter de la puissance économique japonaise. Le Japon, quant à lui, pourra profiter des connaissances tunisiennes de la région ainsi que d’un accès à la zone Afrique/Méditerranée.
De son côté, le président de la CCITJ, Hedi Ben Abbes, a considéré que la TICAD 8 représente une occasion de relance de l’investissement japonais en Tunisie. Il a également expliqué que les rencontres préparatoires se poursuivront jusqu’à fin 2021.
Ainsi, la CCITJ compte tenir une série de réunions sectorielles. « L’objectif est l’élaboration d’un guide sur les investissements possibles pour la partie japonaise », a-t-il ajouté. La TICAD porte sur l’investissement japonais sur ensemble du continent africain. La Tunisie doit, donc, bien se préparer pour attirer le plus d’investisseurs japonais.