« Il semblerait que des assistants parlementaires seraient financés par le National Democratic institut (NDI) ». C’est ce qu’a fait savoir la présidente du PDL il y a quelques jours. Cela dit, une chose est sûre lors de la rédaction de la Constitution, il y avait un fort appui des ONG internationales. Et ce, afin de soutenir le processus de transition démocratique à cette époque.
Rappelons que le travail du NDI en Tunisie remonte à l’an 2000. D’ailleurs, le NDI soutient les démocrates tunisiens dans leurs efforts pour promouvoir un environnement politique plus inclusif et participatif.
Et ce n’est qu’en 2011, que le NDI a ouvert un bureau à Tunis. L’objectif était de créer un environnement politique plus représentatif. Dans lequel le Parlement exerce une législation et un contrôle adaptés. Où la société civile joue un rôle actif dans le suivi du processus politique. Où les partis politiques sont en réelle compétition pour défendre les intérêts des citoyens.
Selon le communiqué du NDI, il soutient actuellement des groupes parlementaires de partis politiques et certains éléments de l’institution parlementaire dans leur travail de rédaction des lois, de représentation des intérêts de leurs constituants, de contrôle du pouvoir exécutif et de communication avec le public.
Dans son travail avec les partis politiques, le NDI englobe à la fois les sections locales et les sièges des partis. Le NDI réalise aussi régulièrement des études qualitatives d’opinion publique et partage les conclusions de ces dernières avec les décideurs.
Comme en 2011, 2014 et 2018, le NDI a aidé les groupes d’observateurs tunisiens à observer les élections.