Le cluster « HealthTECH », basé au technopôle de Sfax et ayant pour mission essentielle le développement du domaine des technologies de la santé, représentera la Tunisie dans le projet européen « BETTEReHEALTH ». Celui-ci est financé par la Commission européenne, dans le cadre du programme H2020. Et il est destiné à soutenir le déploiement de l’e-santé dans les pays en voie de développement en Afrique.
Cet ambitieux projet, auquel participent six partenaires européens et cinq partenaires africains, vient d’être lancé officiellement au début du mois de mars. Il s’étendra sur deux années (2021 et 2022), déclare Mohamed Jemaiel, Secrétaire général du Cluster HealthTECH et son représentant dans le projet européen.
Le cluster « HealthTECH », basé au technopôle de Sfax et ayant pour mission essentielle le développement du domaine des technologies de la santé, représentera la Tunisie dans le projet européen « BETTEReHEALTH ». Celui-ci est financé par la Commission européenne, dans le cadre du programme H2020. Et il est destiné à soutenir le déploiement de l’e-santé dans les pays en voie de développement en Afrique.Réseautage et partenariats stratégiquesLa technologie au chevet du secteur de la santé
Ainsi, il indique que ce projet vise à « contribuer à la mise en place de services de santé et de soin de meilleure qualité; plus accessibles et plus efficaces dans les pays africains. En coordonnant et en soutenant le déploiement de solutions e-santé durables ».
Réseautage et partenariats stratégiques
BETTEReHEALTH soutient le développement de partenariats stratégiques, à la fois nouveaux et existants, au niveau du continent africain. De même qu’entre les acteurs européens et africains de la santé, de la recherche, de l’éducation, des affaires et du gouvernement. C’est encore ce que relève M. Jemaiel.
En effet, ce réseautage de partenariats et cet échange de connaissances doivent être assurés par quatre hubs régionaux. Ils sont en phase d’être mis en place en Tunisie, au Ghana, en Éthiopie et au Malawi. Ces hubs seront appuyés par les ministères de la Santé des quatre pays qui ont la possession des programmes nationaux d’e-santé. Ce qui est une « chose essentielle pour leur succès », estime le Secrétaire général du Culster.
En outre, BETTEReHEALTH créera des registres en libre accès contenant des informations sur les politiques et solutions d’e-santé. Ils permettront l’identification des meilleures pratiques et fourniront des connaissances utiles à la mise en œuvre de l’e-santé. Ces informations conduiront à des feuilles de route de politiques. De même que des plans stratégiques de mise en œuvre verront le jour. Et ce, pour de meilleurs services pour les quatre pays hébergeant les hubs régionaux. Mais elles serviront également aux autres pays africains impliqués dans le projet, a-t-il souligné.
De plus, il a ajouté que le projet ambitionne: d’augmenter le niveau de coopération internationale dans le domaine de l’e-santé, d’informer et de renforcer les communautés d’utilisateurs finaux et les décideurs politiques afin qu’ils prennent les bonnes décisions pour une mise en œuvre réussie de l’e-santé. Alors, il conduira à des opportunités de collaboration accrues pour les parties prenantes en Afrique et en Europe. Dans l’ultime but d’avoir de meilleurs résultats de santé, grâce à une meilleure qualité et une meilleure accessibilité aux soins.
La technologie au chevet du secteur de la santé
S’agissant de la mission du cluster HealthTECH dans le projet BETTEReHEALTH, Mohamed Jemaiel précise que « les objectifs du projet BETTEReHEALTH sont en adéquation parfaite avec ceux du Cluster HealthTECH. Puisque la mission de ce dernier consiste à créer un écosystème d’innovation visant le développement d’une industrie technologique à forte valeur ajoutée au profit du secteur de la santé en Tunisie ».
Il a indiqué que le projet permettra d’identifier de manière précise la situation actuelle concernant les solutions d’e-santé mises en œuvre. Et de mesurer leur efficacité et leur portée avec une analyse critique des politiques et des partenariats existants pour leur mise en œuvre.
Selon lui « la collaboration avec des partenaires africains et européens nous permettra d’identifier les bonnes pratiques; et de fournir des recommandations adéquates. Afin de développer des stratégies et des plans d’action efficaces pour améliorer significativement le système de santé tunisien. D’où l’intérêt de l’implication du Cluster HealthTECH dans le projet BETTEReHEALTH ».
Enfin, notons qu’on entend par e-santé, généralement, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans le secteur de la santé. A travers, notamment: la télémédecine; les contrôle et suivi de patients à distance; le traitement des données médicales via les techniques d’intelligence artificielle; le rapprochement des soins aux patients, particulièrement ceux qui habitent dans des zones reculées et qui n’ont pas accès à la santé; la prise de rendez-vous en ligne; l’utilisation de technologies d’aide au diagnostic et à la décision dans la prestation de soins etc.
Avec TAP