La décision du bureau de l’ARP d’interdire à tout député ayant enfreint le règlement intérieur d’assister aux plénières, commissions ou réunions du bureau du parlement, est « une décision qui ne concerne pas uniquement Abir Moussi. Mais tous ceux qui entravent la bonne marche des activités parlementaires ». C’est ce qu’a annoncé, vendredi, à l’agence TAP, Mabrouk Korchid, député et assesseur chargé des relations avec le pouvoir juridictionnel et les instances constitutionnelles.
Cette mesure intervient conformément à l’article 56 du règlement intérieur de l’ARP. Elle n’est aucunement en contradiction avec les dispositions de la Constitution, a-t-il ajouté. En effet, des députés de la coalition Al-karama et d’Attayar, sans oublier certains indépendants, avaient auparavant empêché le bon déroulement des activités des commissions parlementaires, révèle-t-il. « Aujourd’hui, il faut mettre un terme à ces agissements », indique Mabrouk Korchid.
D’ailleurs, le député accuse le président du parlement de « mal gérer » les séances plénières d’une part. Et d’autre part, de n’avoir pas réussi à « imposer l’ordre dans les couloirs du parlement ». C’est là une des principales causes qui ont poussé des députés à proposer une motion de censure contre le président du parlement, a-t-il dit. Et d’ajouter avec détermination : « personnellement, je soutiens cette motion de censure ».
De plus, le bureau de l’ARP, réuni jeudi, a décidé d’interdire tout député, ayant enfreint le règlement intérieur du parlement et reçu deux avertissements, d’assister à une séance plénière, aux travaux des commissions et du bureau du parlement.
Ainsi, le Bureau de l’ARP a pris cette décision à l’unanimité des membres présents à sa réunion. Et ce conformément aux articles 48 et 56 du règlement intérieur du parlement. C’est ce qu’a précisé Maher Medhioub, député d’Ennahdha et assesseur chargé de l’information et de la communication. Et ce, lors d’un point de presse.
Avec TAP