La première réunion entre le Chef du gouvernement Hichem Mechichi, le Secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi et le président de l’UTICA ainsi que des acteurs économique a porté essentiellement sur un dialogue socio-économique. Ce dialogue sera-t-il la solution à la crise sociale et économique du pays ?
Même si la question est toute simple, il va falloir définir les attentes des Tunisiens. À savoir, Travail, liberté et dignité… Ce sont les slogans scandés lors du fameux 14 janvier 2011. Que pense le parti Ettakatol du dialogue socio-économique ?
Kamel Gargouri, le secrétaire général du parti Ettakatol a mis l’accent sur l’urgence économique. Il précise dans ce contexte qu’elle devrait être établie à partir d’un programme de relance économique, des réformes fiscales et bien d’autres… Car l’objectif étant clair : garantir une justice fiscale, mettre en place un programme de sauvetage des institutions économiques impactées par la pandémie.
En revanche, on ne peut guère évoquer l’aspect économique en omettant l’aspect social. C’est ce que préconise Kamel Gargouri, via le communiqué du parti. Selon lui, l’intérêt d’aujourd’hui est de mettre un terme aux inégalités régionales… Ce qui nécessite de revoir un certain nombre de points afin de garantir une équité pour tous. À savoir la mise en place d’un plan national de lutte contre le chômage ainsi qu’une garantie de couverture sociale pour tous les citoyens.
En somme, il y a urgence de se retrousser les manches. En revanche, même si les acteurs économiques ont toutes les bonnes intentions du monde, cela n’empêche que le dialogue socio-économique demeure en statu quo depuis bien des lustres.
Et pour finir comme disait l’écrivain français Alexandre Dumas « les bonnes intentions, elles sont comme les aiguilles : faciles à prendre, mais difficile à tenir. »