Une première réunion se déroulait entre le Chef du gouvernement Hichem Mechichi, le Secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi et le président de l’UTICA; ainsi que des acteurs économique. Elle mettait l’accent sur le dialogue socio-économique. Alors, ce dialogue sera-t-il la solution à la crise sociale et économique que subit le pays? Fares Blel apporte son éclairage.
Même si la question est toute simple, quelles sont donc les attentes des Tunisiens? Seraient-ce le Travail, la liberté et la dignité? Ces fameux slogans scandés le 14 janvier 2011… Que pense le parti Qalb Tounes du dialogue socio-économique?
A cet égard, Fares Blel, député du parti Qalb Tounes, accordait une déclaration à leconomistemaghrebin.com. Il souligne que le déficit budgétaire a atteint ses limites. Tout en insistant sur l’urgence de trouver des solutions, avant qu’il ne soit trop tard.
En effet, il précise dans ce contexte: « La priorité d’aujourd’hui est par excellence sociale et économique. D’où l’initiative lancée par le gouvernement pour rencontrer les partenaires socio-économiques et afin de limiter les dégâts. L’objectif est de mettre en place une nouvelle feuille de route pour l’économie tunisienne. A mon sens, le plus important est de mettre un terme à ce climat délétère. »
Sachant que, selon l’INS, le taux de chômage atteint 18% au deuxième trimestre 2020. Ce qui veut dire que le nombre de chômeurs estimé pour le deuxième trimestre 2020 s’établit à 746.4 mille du total de la population active; contre 634.8 mille chômeurs pour le premier trimestre 2020. Le taux de chômage augmente donc sensiblement au deuxième trimestre pour atteindre 18%.