Le 20 mars, c’est un jour qui ne ressemble à aucun autre. En ce samedi, nous célébrons 65 ans d’indépendance de la Tunisie. La Tunisie a vécu plus de 76 ans de protectorat français suite au traité du Bardo du 12 mai 1881.
D’ailleurs, tout a commencé avec la fameuse phrase «La France reconnaît solennellement l’indépendance de la Tunisie.». Ainsi, en date du 31 juillet 1954, la Tunisie se dirige vers son autonomie et son indépendance et retrouve sa souveraineté.
Ce sont des moments historiques qu’ont connu nos parents ou nos grand-parents… Soixante cinq ans après, quel est le bilan? Quelle est la perception des jeunes politiciens à propos de l’indépendance de la Tunisie. Qu’évoque pour eux le mot indépendance?
Pour Fares Blel, député du parti Qalb Tounes le fait de fêter le 65 ème anniversaire d’indépendance on le doit au père fondateur moderne le leader Habib Bourguiba. Il précise dans ce contexte: “ Et des années plus tard, le Bourguibisme demeurera, rien ne sera changé. Aujourd’hui, les Tunisiens sont rattachés à l’oeuvre de Bourguiba. D’ailleurs, on ne peut qu’être fiers de certains acquis après 65 ans d’indépendance. Particulièrement le fait de rester avant-gardiste et d’être à l’ère du temps ».
Selon lui, le plus important n’est pas seulement de relever le défi de la modernité, mais surtout de relever les défis à préserver ces acquis qu’on a réussi à obtenir après l’indépendance…
Cela dit, l’indépendance de la Tunisie a été atteinte grâce aussi en grande majorité au militantisme des femmes Tunisiennes.
Watfa Belaïd, présidente du bureau politique de Tahya Tounes rappele que si nous en sommes là, c’est grâce à l’héritage Bourguibien. Il a été le grand pilier de la modernité, du rapprochement du pays avec l’Occident. La femme tunisienne a été pour beaucoup en cela. Et de poursuivre: “Durant cette époque, le pays a été dirigé par de vrais leaders… Bourguiba, Farhat Hached… Je suis convaincue que des années plus tard, le paysage politique en Tunisie manque de vrais leaders…Cette absence d’un leader fédérateur nous pèse malheureusement ».
Après ces soixante cinq ans, beaucoup reste à faire. Mais l’essentiel a été réalisé, l’obligation et la gratuité de l’enseignement, la République, l’accès au service de la santé publique, l’émancipation de la femme, le code de statut personnel, l’interdiction de la polygamie, la couverture sociale. Cela dit, le process de liberté individuelle, tarde encore à venir