Le prix de vente public de l’ammonitre a enregistré une hausse moyenne annuelle de 5%, durant les dix dernières années. Alors que celui de l’engrais « super45 » a connu une évolution annuelle de 4%, c’est ce qui ressort de la Lettre de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri), pour le 1er trimestre 2021, qui vient d’être publiée.
L’Observatoire explique que durant cette campagne, la rupture de la chaîne d’approvisionnement causée par l’arrêt de la production au niveau de groupe chimique (GCT), a créé un déséquilibre aigu entre l’offre et la demande surtout pour les deux principaux engrais indispensables pour la réussite de la campagne céréalière notamment le DAP et l’ammonitre.
Afin d’arriver à combler ce déficit, l’Etat a eu recours à l’importation de 60 milles tonnes d’ammonitre, alors que la demande nationale totale pour ce produit, est équivalente à 200 milles tonnes, ce qui a entraîné le recours des agriculteurs au marché parallèle, où « les prix ont atteint des niveaux élevés ».
Tout en rappelant que ces deux produits sont subventionnés par l’Etat, l’Onagri a souligné que « toute augmentation des prix réels est en fait imputable à l‘effet de l’inflation ».
Avec TAP