Le député du bloc du mouvement Ennahdha, Samir Dilou, dans une déclaration sur les ondes de Shems Fm, a nié toute tentative de coup d’Etat durant la présidence de feu Béji Caïd Essebsi.
Lors de cette déclaration, Samir Dilou a rappelé qu’il était témoin de la situation. Il a précisé qu’au matin du jeudi 27 juin 2019, une rumeur avait fait croire à la mort de feu Béji Caïd Essebsi.
Le député a également affirmé que Mohamed Ennaceur a reçu un appel d’Abdelfattah Mourou. Ce dernier, selon la même déclaration, avait appelé Mohamed Ennaceur, afin de tenir une réunion au bureau de l’assemblée. Et ce, pour évaluer la situation et rassurer les députés.
Or, Mohamed Ennaceur, dans ses mémoires, avait présumé que des députés de Tahya Tounes et du mouvement Ennahdha auraient songé à opérer un constat de vacance de la présidence de la République. Et ce, afin d’y placer l’ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Par ailleurs, le député a rappelé que l’ARP ne pourrait pas opérer un coup d’Etat. « Il s’agit d’un crime impossible », a-t-il affirmé. Les députés ont seulement examiné la constitution tunisienne, selon Samir Dilou, afin d’assurer l’application de ses dispositions.
D’autre part, Samir Dilou a affirmé que l’ancien ministre de la Défense, Abdelkrim Zbidi, n’aurait pas cautionné un coup d’Etat. « Connaissant Abdelkrim Zbidi, il serait directement intervenu pour empêcher et s’opposer à une telle chose! », a-t-il ajouté.
Rappelons que Dalila Msaddak avait déclaré que Abdelkrim Zbidi s’est entretenu avec Youssef Chahed afin de débattre du coup d’Etat. A ce sujet, Abdelkarim Zbidi avait précisé que toute déclaration ou position n’engage que son auteur. L’ancien candidat à la présidence avait également déclaré: « Je n’ai mandaté personne pour parler en mon nom », niant ainsi avoir donné son accord à Dalila Msaddak pour divulguer des données sur les événements du 27 juin 2019.
« Mohamed Ennaceur aurait dû se contenter de débattre de cette hypothèse dans un cadre personnel! Une pareille hypothèse ne devrait pas figurer dans ses mémoires! », conclu M. Dilou.