L’Association tunisienne pour la promotion de la culture financière a organisé récemment des Journées d’études et de formation des cadres financiers et bancaires. Et ce, sur « les nouveaux défis de l’entreprise tunisienne post Covid-19 ». En marge de ces journées, Mohamed Agrebi, Président de l’APTBEF, rappelait la tenue des réunions avec les représentants de certains secteurs qui font face à de sérieuses difficultés.
Lors de sa rencontre avec le président de la Chambre syndicale des promoteurs immobiliers, Mohamed Agrebi soulignait que les opérateurs de ce secteur doivent d’abord résoudre les problèmes d’ordre structurel. Et ce, avant d’évoquer les problèmes financiers.
En effet, « le secteur immobilier fait face à plusieurs difficultés. Certaines entreprises ne peuvent plus aller de l’avant! La baisse du pouvoir d’achat et l’augmentation des matières premières ont fait que le prix du logement devient très cher ». C’est encore ce qu’explique Mohamed Agrebi.
Puis, il estimait qu’il y a nécessité de créer une commission nationale. Et ce, avec les instances concernées pour résoudre les vrais problèmes. Sachant que des pistes de solutions ont été déjà présentées au ministre de l’Equipement et de l’habitat. L’objectif était de sauver le secteur immobilier.
Ainsi, pour Mohamed Agrebi, il ne s’agit pas seulement de résoudre des problèmes conjoncturels liés à la pandémie de Covid-19. Mais de réfléchir et de mettre en place une stratégie permettant la relance et la pérennisation des activités économiques.
Par ailleurs, le Directeur général de la BIAT a, au final, tenu à souligner que compte tenu de la richesse en compétences dans tous les domaines, de l’ambition de sa jeunesse et de la volonté de tous les opérateurs économiques, de la société civile et des autorités, la Tunisie a toutes les capacités pour sortir de cette crise. Mais à condition d’améliorer le climat social et politique.
M.T