L’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), a exprimé lundi, son grand étonnement des déclarations, « irresponsables », du secrétaire général adjoint (SGA) de l’UGTT, Sami Tahri.
Selon l’Utica, « Sami Tahri a accusé certains hommes d’affaires de « détourner intentionnellement la loi. Et ce pour pousser à la fermeture des entreprises productives et au licenciement des ouvriers, pour des raisons futiles ».
« Les déclarations de secrétaire adjoint de l’UGTT à l’occasion de la tenue du conseil administratif de l’UR de Sousse, sont de nature à induire l’opinion publique en erreur, et « à diaboliser les chefs d’entreprises ». C’est ce qu’a précisé l’Organisation patronale.
« Ces déclaration témoignent d’une méconnaissance de la situation économique et sociale et des difficultés que connaît le pays, lesquelles se sont aggravées davantage. Et ce suite aux répercussions de la crise économique, sanitaire et financière, sur les entreprises. Celles-ci « militent » depuis plus d’un an pour garantir leur pérennité, préserver les emplois, et continuer à verser les salaires. Et ce en dépit de la baisse de la production et des heures de travail réel effectuées », a expliqué l’UTICA.
Répondre aux attentes et préoccupations des travailleurs et des entreprises
La centrale patronale a, en outre, rappelé que les entreprises n’ont pas bénéficié d’aide ou d’accompagnement pendant la pandémie Covid-19 s’interrogeant sur les motifs de cette tendance à nier la crise vécue par les entreprises et par l’économie nationale en général.
« Ces déclarations reflètent l’ingratitude et le déni des sacrifices consentis par les entreprises pendant la crise sanitaire. Et ce afin de préserver la paix sociale et les ressources », ajoute l’Utica.
L’organisation a aussi souligné que les décisions de fermeture ou de suspension d’activité que les employeurs s’efforcent d’éviter, sont dues à des raisons objectives liées à la réalité du marché et à la crise économique et sanitaire que connait le monde, outre la montée de l’économie parallèle, de la contrebande, et de l’importation anarchique.
L’UTICA a réaffirmé dans le communiqué son attachement à sa qualité de partenaire social sérieux. Elle a exprimé son refus de tout allusion ou annonce prématurée sur les négociations avec le secteur privé.
« Toutes les négociations collectives ne peuvent être menées en dehors du contexte général du pays. Elles doivent répondre aux attentes et préoccupations aussi bien des travailleurs que des entreprises. Et ce sur le même pied d’égalité », lit-on dans le texte.
Avec TAP