Dans son rapport semestriel relatif au fonctionnement de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Al Bawsala a critiqué la prestation des députés.
Al Bawsala a noté l’absence de proposition de loi relative à la situation socio-économique.
De façon générale, le rapport estime que l’élément essentiel à retenir durant ce premier semestre n’est autre que le manque de transparence.
En effet, dans son rapport, l’ONG affirme que durant le premier trimestre de l’année parlementaire, les députés ont traité 16 lois. « En tête des lois approuvées, nous retrouvons la loi de finances complémentaire de l’année 2020 et la loi de finance de 2021 », précise le rapport. Al Bawsala a expliqué que les députés ont priorisé ces lois à cause des délais d’adoption imposés par la Constitution.
Les autres lois concernent l’approbation de prêts, la ratification d’accords internationaux, la ratification de décrets émis durant le gouvernement Fakhfakh et la lutte contre le coronavirus.
Ainsi, Al Bawsala estime que l’ARP n’a pas pu mettre fin à l’hémorragie des prêts, qui représentaient près d’un tiers des lois approuvées. Ainsi, le parlement poursuit la politique d’endettement.
« L’ARP n’a pas, depuis octobre 2020, ratifié d’initiatives présentées par ses membres. Chose qui nous pousse à nous interroger quant aux priorités des députés! » C’est encore ce qu’on peut lire dans le même rapport.
Néanmoins, le rapport a estimé que, durant ce semestre, les élus se sont distingués par l’évolution du nombre des questions orales posées aux membres du gouvernement.
Pour ce qui est des questions orales, les députés en ont posé 58. A noter que l’ARP a consacré cinq cinq séances plénières pour ce genre de questions.
Cependant, et toujours selon le même rapport, 26 députés ont monopolisé ces questions. Ainsi, 191 députés n’en ont posé aucune.
Enfin, en ce qui concerne les commissions spéciales, seulement quatre ont approuvé leurs rapports annuels. Néanmoins, le bureau de l’ARP n’a pas encore soumis ces rapports à l’approbation de la plénière.