Qui dit accès à la santé dit droit fondamental. D’ailleurs, on le retrouve mentionner dans la Constitution tunisienne. Aujourd’hui chacun de nous a le droit de réclamer un accès à la santé et qu’il soit de qualité.
Les personnes sourdes et malentendantes sont donc en droit de réclamer un service de santé accessible et de qualité. Ainsi, l’Association Voix du Sourd de Tunisie-AVST mettait en place la Consultation Pilote en Langue des Signes Tunisienne-CPLST. Le coup d’envoi de ce projet a eu lieu en 2015. Mais, ce n’est qu’aujourd’hui que le Premier dictionnaire médical en langue des signes tunisienne voit le jour. Et ce, dans le but de vulgariser l’information de santé en langue des signes.
En outre, un tel dictionnaire devrait permettre de former le cadre de santé de CSB et l’URR Djbal Lahmer. Il s’agit en effet d’un projet dont l’objectif est d’améliorer l’accès aux soins des patients sourds et malentendants. Ce qui va inclure, entre autres, l’accès à l’information en matière de la santé en langue des signes tunisienne.
Une collaboration avec l’IFT
Notons que le projet en question est financé depuis mai 2019 par l’Institut Français de Tunisie à travers l’appui du SCAC. D’ailleurs, cela s’inscrit dans la continuité avec les expériences passées.
Ainsi, après des mois de recherche et de concertation avec les organisations de personnes sourdes et malentendantes, le premier dictionnaire médical en langue des signes tunisienne voit le jour. Il s’agit d’une première édition en format papier et CD qui sera partagée avec les professionnels de santé et aussi les autres associations des personnes sourdes et malentendantes de différentes régions.
Et c’est lors d’une conférence de presse que la présentation du 1er dictionnaire médical en langue des signes tunisienne a eu lieu, à l’Institut français de Tunisie. Et ce, en présence de la directrice de l’Institut français de Tunisie, Sophie Renaud, et du directeur général de la santé, Faycel Ben Salah.
Au final, les deux intervenants ont mis l’accent sur l’importance d’étendre cette expérience pilote à d’autres institutions de santé. Et ce, dans le but de discuter des perspectives de mise en application des conventions de partenariat déjà signées.