Face aux nouveaux variants, plusieurs laboratoires, dont Pfizer, annonce la possibilité d’une troisième dose du vaccin anti Covid-19; ainsi que d’un rappel annuel. Quelle est la réalité du terrain?
Souhail Alouini, ancien président de la Commission de la Santé au sein de l’ARP revient sur l’utilisation d’une troisième dose du vaccin. Ainsi, il souligne, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « Il semble qu’il y aura besoin d’un booster (un rappel). Et il est tout à fait normal qu’on parle d’une troisième injection. D’autant plus, qu’l s’avère que les deux doses ne seraient pas sensibles aux variants actuels; comme c’est le cas pour le variant brésilien ».
Avant d’ajouter: « Pfizer est en train de travailler probablement sur un booster “un rappel” qui serait lancé à partir de l’automne prochain. Je pense également que les Russes feront de même. Et ce, dans le but de protéger contre les variants ». C’est ce qu’on appelle être pro-actif. J’ajouterais que c’est bien de se préparer à de nouvelles doses. »
« Cette épidémie va devenir une grippe »
Albert Bourla, président-directeur général (PDG) de Pfizer, s’exprimait dans une déclaration à la chaîne américaine CNBC. Il souligne que « les personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer devront à nouveau recevoir une troisième dose. »
Selon lui, cette troisième dose serait probablement nécessaire entre six mois et douze mois. Cela dit, tout ceci doit être confirmé. Ce qui amènera forcement à un rappel chaque année, si ça se confirme.
En outre, le PDG du laboratoire américain précise que « cette épidémie va devenir une grippe. Nous serons vaccinés et nous aurons une vie normale ». Tout en mettant l’accent sur la nécessité de la vaccination chaque année. Et tout dépendra de la durée de la réponse des anticorps ». Car les nouveaux variants sont un défi à relever pour les combattre.