La ville de Dakar voit une nouvelle startup internationale s’y installer: GOMYCODE.
L’ed-tech tunisienne qui a récemment ouvert ses portes à Paris (France), Alger (Algérie), Casablanca (Maroc), Le Caire (Egypte), Manama (Bahreïn), Lagos (Nigéria) et Abidjan (Côte d’Ivoire) décide également de s’installer à Dakar, au Sénégal.
L’ed-tech tunisienne qui a récemment ouvert ses portes à Paris (France), Alger (Algérie), Casablanca (Maroc), Le Caire (Egypte), Manama (Bahreïn), Lagos (Nigéria) et Abidjan (Côte d’Ivoire) décide également de s’installer à Dakar, au Sénégal.
A travers une plateforme éducative formant la prochaine génération de profils technologiques et numériques, GOMYCODE vise à devenir la plus grande communauté technologique et numérique d’Afrique et du Moyen-Orient.
Lancée en 2017 par Yahya et Amine Bouhlel, GOMYCODE compte aujourd’hui plus de 80 talents aux profils variés parmi ses employés et un réseau de plus de 100 formateurs à travers les Hackerspaces de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, de Bahreïn, d’Egypte, du Nigeria, de Côte d’Ivoire et donc du Sénégal.
Basé sur un modèle d’apprentissage mixte, entre une présence physique au sein des
Hackerspaces de GOMYCODE et un apprentissage en ligne, la startup veut avoir un impact fort en termes de formation des talents. Tout en facilitant leur intégration dans un marché du travail et une économie numérisés.
C’est avec cette vision, qu’au cours des trois dernières années, plus de 10.000 étudiants ont été formés et ont pu acquérir de nouvelles compétences, leur ouvrant ainsi de nouveaux horizons professionnels. Avec plus de 100 partenaires de l’emploi en Europe, en Afrique et dans le monde arabe, plus de 85% de ses étudiants ont pu trouver un emploi.
Repensant l’éducation, le modèle GOMYCODE se veut l’école du XXIe siècle offrant, pour tous, de 7 à 77 ans, des formations en développement web, en développement de jeux vidéo, en Data Science, en UX Design et en Marketing digital.
« Après de nombreux voyages et plus de trois ans passés en Tunisie, j’ai eu l’opportunité de partir vivre au Sénégal. J’ai ainsi rejoint GOMYCODE dans sa phase d’expansion pour construire le nouveau hub de formation digitale à Dakar. Cette opportunité formidable me permet ainsi de sortir de l’industrie aéronautique où j’ai fait mes premières classes, pour rentrer avec une équipe sur-motivée et une structure solide dans la formation des métiers de demain. Grâce à un nouveau modèle de formation unique en active learning, bien plus adapté et performant que le passive learning du 20eme siècle, GOMYCODE peut offrir une ouverture et une accessibilité au monde international de la tech à une jeunesse avide de réussite dans l’un des pays les plus prometteur d’Afrique de l’Ouest”. C’est ce qu’explique Vincent Leconte, Country launcher de la startup au Sénégal.
Pourquoi le Sénégal?
Situé dans la partie la plus occidentale de l’Afrique, le Sénégal en est l’un des pays les plus stables aujourd’hui. Ayant enregistré une croissance économique parmi la plus forte d’Afrique, toujours supérieure à 6 % entre 2014 et 2018, le pays se positionne aujourd’hui comme l’un des plus gros hubs technologiques et financiers de l’Afrique de l’Ouest.
42% des métiers actuels seront impactés par cette digitalisation massive
Ce positionnement économique attire la jeunesse et offre un potentiel important dans le secteur de la formation et de l’éducation. De plus, lorsque l’on sait qu’il y a plus de 400.000 postes ouverts en Afrique dans les métiers du digital, que près de 42% des métiers actuels vont être impactés par cette digitalisation massive, et que 61% de la population sénégalaise a moins de 25 ans, il n’y a pas donc de meilleur challenge que celui que nous nous lançons avec GOMYCODE. En essayant de donner les armes à cette jeunesse pour faire rayonner l’Afrique numérique dans le monde de demain.
Aider la jeunesse à faire face à un monde en mutation
Ainsi, en octobre dernier, GOMYCODE annonçait la levée de 850.000 dollars pour poursuivre son expansion.
En plus de Tunis, Sousse et Sfax, de nouveaux Hackerspaces ont ouvert à Alger (Algérie), Casablanca (Maroc), Manama (Bahreïn), Lagos (Nigeria), Le Caire (Egypte), Abidjan (Côte
d’Ivoire) et maintenant Dakar. De nouveaux Hackerspaces ont également ouvert en Tunisie (El Menzah V, Nabeul, Gafsa, Gabès, Béja et Tunis centre-ville).
GOMYCODE vise également à développer sa présence sur le marché africain et moyen-oriental, où 42% des professions sont fortement impactées par la numérisation. Et où 65% de la main-d’œuvre n’ a pas les compétences nécessaires dans ce domaine.
D’ici 2030, le rapport sur le financement des entreprises et des jeunes pousses en Afrique (African Venture & Startup Funding Report 2018) estime que le nombre de jeunes en Afrique augmentera de 42 %. Cela représentera un véritable vivier pour jeunes talents, dont la plupart ne sont pas encore familiers avec les développements numériques. Ce marché concerne 1,2 milliard de personnes, dont 700 millions ont moins de 25 ans.
Dans un futur proche, la startup sera présente dans une quinzaine de pays en Afrique et au Moyen-Orient.
« Nous continuons à concrétiser notre vision d’un enseignement numérique de haut niveau. Avec une expérience d’apprentissage unique qui laisse des traces durables et a un impact positif sur la vie des gens. Nous allons investir massivement dans notre technologie, notre équipe et renforcer nos opérations », annonce Yahya Boulel, PDG de GOMYCODE.
D’après communiqué