La Fédération générale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, relevant de l’UGTT, a appelé, lundi, à suspendre l’enseignement en présentiel dans les universités, jusqu’à ce que les indicateurs sanitaires témoignent d’un recul de la troisième vague de l’épidémie.
L’UGTT, par un communiqué de la fédération, a mis en garde contre les conséquences d’une reprise des cours avant la mi-mai, ce qui, a-t-elle estimé, « constituerait un danger sur la santé des universitaires et des parties intervenantes dans le secteur », lit-on dans une déclaration publiée lundi.
La Fédération tient le ministère de tutelle pleinement responsable de la sécurité de tous en cas de reprise des cours en présentiel.
Elle a, dans ce sens, rappelé les propos du ministre de la Santé. Ce dernier avait déclaré que « le pic de l’actuelle vague épidémique est attendu à la mi-mai ».
La fédération réclame au ministère de tutelle une réunion urgente. La réunion portera sur la question de la gestion de l’épidémie. Elle étudiera, également, la fin de l’année universitaire, tout en garantissant les conditions de sécurité pour tous.
D’autre part, elle a réclamé le droit des universitaires à se faire vacciner, au plus vite. Le communiqué a souligné le risque auquel font face les universitaires. Ces derniers sont en contact avec des milliers d’étudiants venant de différentes régions du pays.
Le 17 avril, le Comité national de lutte contre la Covid-19 a annoncé plusieurs mesures pour endiguer la propagation du virus, dont la suspension, jusqu’à nouvel ordre, des cours dans les écoles, collèges et lycées et l’instauration de l’enseignement à distance dans les universités.
Avec TAP