Le Parti « Al-Joumhouri » a imputé aux partis de la coalition au pouvoir la responsabilité de la crise politique, économique et sociale en Tunisie.
Al-Joumhouri leur fait assumer, également, la responsabilité des mauvais choix de développement suivis et du « blanchiment de la corruption et de l’extrémisme« . C’est ce qu’on peut lire dans une déclaration publiée, mercredi, à l’issue de la réunion de son bureau politique.
En effet, « Al-Joumhouri » déplore la situation de « blocage politique » actuel et « la rupture » entre les trois présidences. La crise est due à l’attachement des partis de la coalition au maintien du gouvernement de Hichem Mechichi. Il pointe aussi du doigt le parlement. D’après « Al-Joumhouri », le blocage politique au sommet de l’Etat menace sérieusement l’économie du pays. Il risque de le faire plonger dans le chaos.
Pour le parti, un « dialogue national sérieux et efficace » est le seul moyen capable de désamorcer la crise. Il appelle, dans ce contexte, tous les « patriotes » à continuer de soutenir l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail.
Il réitère son appel à toutes les forces démocratiques nationales pour coordonner davantage et pour unifier leurs efforts. Afin de pousser les décideurs à choisir l’option du dialogue et à s’entendre sur une feuille de route pour sortir la Tunisie de la crise qu’elle traverse.
Avec TAP