Faouzi Charfi Président du syndicat national des médecins de libre pratique et Secrétaire général du Parti Al Massar a dressé jeudi un état des lieux de la situation sanitaire, lors de l’émission de « Actu+ » sur les ondes de RTCI.
Faouzi Charfi souligne pour sa part que la 3 ème vague était prévisible. On avait déjà prévenu de la dangerosité de toute réunion et manifestations extérieures qui ont été autorisées. Or, il est constaté que les Tunisiens continuent à vivre normalement. En plus les quantités de masques fournies ne sont pas suffisantes. Sans oublier que les tests PCR sont hors de prix et hors de la portée de beaucoup de classe moyenne, et que la vaccination est très en retard.
Il met l’accent sur l’importance des mesures sanitaires, en déclarant comme suit: « Il faut continuer à vous protéger : distanciation sociale, lavage des mains, désinfection par le gel même si vous êtes à l’extérieur. Car l’épidémie n’est pas finie ».
Et de poursuivre: « Je crois que partout dans le monde, on peut faire appel au sens de responsabilité des citoyens. Mais il faut que l’Etat veille au respect des règles par la force de la loi, la force des règles. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation plus catastrophique, contrairement au mois d’avril 2020. Car je considère qu’on n’a pas eu une première vague. »
Et d’ajouter. « Quand vous voyez le relâchement actuel, le manque de sanction, les chiffres de décès vont augmenter. Aujourd’hui la personne qui ne porte pas le masque, qui ne respecte pas la distanciation, ne protège pas les autres, sa famille, ses proches. Voyons ce qui se passe ailleurs, à titre d’exemple’en France, le non-port du masque induit une amende de 135 euros ».