Le secrétaire général du syndicat des médecins, médecins dentistes et pharmaciens de la santé publique Noureddine Ben Abdallah a indiqué dimanche le maintien de la grève annoncée les 3,4 et 5 mai courant après l’échec de la réunion de négociation, tenue samedi avec la partie gouvernementale consacrée aux différentes revendications professionnelles dans le secteur.
Expliquant les raisons de cette grève, le responsable syndical a précisé que la partie syndicale avait constaté un manque de sérieux de la part du gouvernement dans le traitement des revendications professionnelles des médecins, et pharmaciens de la santé publique, soulignant que l’infrastructure sanitaire qui est « au bord de l’effondrement » a été sous estimée par l’autorité de tutelle, selon ses propos.
La réunion de négociation s’est déroulée en présence de la ministre chargée de la fonction publique, Hasna Ben Slimane, le ministre de la santé, Faouzi Mehdi, le secrétaire général adjoint au sein de l’UGTT, Moneem Amira, et les représentants du syndicat général des médecins, médecins dentistes et pharmaciens de la santé publique, a ajouté la même source.
Parmi les principaux points de discorde figurent, la révision du décret gouvernemental N°341 publié le 10 avril 2019 fixant le cadre général du régime des études et des conditions d’obtention des diplômes, ainsi que la création d’une prime des pandémies, la titularisation des médecins temporaires.
Il a affirmé que la grève concerne tous les médecins exerçant dans les centres de santé de base, les hôpitaux locaux, régionaux et hospitalo-universitaires, les médecins spécialistes de la santé publique et les médecins dentistes, pharmaciens et médecins temporaires, contractuels et contrôleurs.
Ben Abdallah a affirmé la suspension de tous les services de santé y compris la vaccination contre le coronavirus et le prélèvement d’échantillons à l’exception des services des urgences et de dialyse avec le port du brassard rouge durant la grève.