« Repenser la coopération internationale contre le trafic illicite à l’ère post COVID-19 ». Tel est l’événement MED qui s’est tenu à Rome en format virtuel, le mois de mars dernier.
Selon le media italien Affaritaliani.it, l’évènement a été organisé par l’ISPI (Institut Italien d’Etudes Politiques Internationales) en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Italien, et PMI IMPACT.
La liste des participants comprend des membres d’institutions Italiennes, de think-tanks internationaux et de représentants d’importants pays méditerranéens.
Renforcer la coopération internationale
Au cœur du débat, une analyse sur la manière dont la pandémie du COVID-19 a affecté et modifié les activités de commerce illicite et de contrebande. « La crise pandémique nous rappelle que le multilatéralisme est la seule voie possible’’, a souligné le sous-secrétaire d’État aux Affaires Étrangères Italien, M. Benedetto DellaVedova.
Il ajoute « nous devons renforcer la coopération internationale entre les forces de l’ordre et les acteurs judiciaires ».
Comme nous avons appris d’une autre source, de son côté, Madame Imen Bahlous,Colonel-Major et Directrice de la Coopération Internationale au sein de la Direction Générale des Douanes Tunisiennes a expliqué qu’ «il est nécessaire d’élaborer des mécanismes stratégiques et d’assurer des synergies entre les autorités douanières des pays méditerranéens afin de lutter efficacement contre le commerce illicite. Dans ce sens, la coopération internationale et le partage d’informations sont cruciaux pour servir ces objectifs communs ».
Renforcer ces efforts
Même son de cloche du côté de M. Nadim Ben Abdallah, Directeur des Affaires Externes pour le Maghreb chez Philip Morris qui a confirmé que «pour renforcer ces efforts et maintenir la tendance à la baisse de l’incidence du commerce illicite, la collaboration entre et au sein des pays méditerranéens, ainsi qu’avec la communauté internationale revêt une importance primordiale ».
Des points importants sont ressortis de l’analyse sur le trafic illicite de différentes catégories de produits, tels que le tabac, les armes et les drogues, utilisés pour financer d’autres activités illégales en Europe et en Méditerranée. Étant donné que les structures et les canaux traditionnels du commerce illicite ont subi des interruptions prolongées dues à la pandémie du COVID 19, les groupes criminels organisés ont réagi rapidement pour repenser leurs activités de logistique et de distribution en exploitant le grand potentiel du commerce électronique et des marchés en ligne, en étendant leurs réseaux de clients et de partenaires à l’échelle mondiale.
D’après communiqué