A l’heure actuelle, nous ne disposons d’aucune communication officielle de la part de l’Arabie Saoudite concernant le pèlerinage. C’est ce qu’indiquait, jeudi, le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum.
Il a déclaré attendre une décision à ce sujet des autorités saoudiennes. En 2020, l’Arabie Saoudite avait déjà annulé le pèlerinage pour la première fois de son histoire. Et ce, en raison de la pandémie de Covid-19. Dans une déclaration de presse, en marge de la cérémonie de distribution des prix du Concours national de mémorisation du Saint Coran, Ahmed Adhoum a, en outre, relevé que l’Etat ne peut entamer les procédures d’organisation du Hajj 2021. Et ce, tant que les autorités saoudiennes n’ont pas communiqué d’informations officielles sur le pèlerinage.
« Nous devons attendre les décisions des parties saoudiennes », a-t-il dit. Au cas où elles décident l’organisation du Hajj 2021, nous serons prêts. Et « nous nous conformerons aux recommandations de la partie saoudienne, notamment sur le nombre de pèlerins tunisiens ».
Selon l’agence de presse britannique Reuters, l’Arabie saoudite envisagerait d’interdire le pèlerinage pour les étrangers, pour cette saison de Hajj 2021. Et ce, pour la deuxième année consécutive. Cette décision interviendrait dans le but de lutter contre la propagation du Coronavirus et ses nouveaux variants.
Enfin, notons que le Concours national de mémorisation du Saint Coran est organisé par la Ligue nationale du Saint Coran.
Avec TAP